A propos

Bonjour, je suis Frédéric, photographe de portrait à Paris dans le quartier des Batignolles.
Après quelques années dans la production audiovisuelle, j’ai souhaité mettre davantage de créativité et d’art à mon parcours. J’ai intégré une école de comédien, puis, un peu par hasard, j’ai suivi une masterclass de la photographe Annie Leibovitz. Sa manière de raconter des histoires m'a ouvert une nouvelle perspective.
C’est à ce moment que j’ai envisagé la photographie comme un projet entrepreneurial à mener en parallèle de mon parcours de comédien. L’idée a pris forme et je me suis lancé.
J’ai suivi des formations en photographie, lumière et gestion de modèles, construit mon propre studio, trouvé mes premiers clients, fait évoluer mon matériel, pris de nouveaux cours…et me voilà quelques années plus tard avec mon studio à Paris. Je photographie des comédiens et des équipes en entreprise.
Travaux et artistes favoris - inspirations
Annie Lewbovitz: le storytelling

Le travail d’Annie Leibovitz m’aide à me rappeler que derrière chaque image il y a une histoire. Quand je lis ses livres, je me rends compte qu’elle parvient souvent à créer des images mémorables en racontant tout ce qui s’est passé autour. Elle raconte comment elle est entrée dans la maison d’une personnalité un matin, comment la personne lui a ouvert la porte et ce qu’elle portait à ce moment-là. Elle parle des choses simples qu’ils ont échangées, des soucis qui la tracassaient ce jour-là. Elle explique qu’au début ils ne savaient pas trop où se placer pour faire les photos, et que la personnalité voulait reporter. Finalement, un peu par hasard, alors qu’elle allait partir, la personne s’est tenue là, les mains dans les poches, et elle a dit : « bouge pas. » Et la photo a été prise sur le vif. Annie Leibovitz offre des récits authentiques à celles et ceux qui découvrent son travail, des morceaux d’époque. Et quand elle photographie une star de cinéma, qui est déjà une histoire en soi, elle ajoute une histoire dans une autre.
Irving Penn : Less is More
Regarder le travail de Irving Penn est une façon de me rappeler que le plus beau est souvent le plus simple. Less is More.
Un autre grand artiste — dans un domaine tout à fait différent ! — Joël Robuchon, a dit un jour : « La cuisine simple est la chose la plus compliquée qui soit. »
C’est sûrement aussi vrai pour la photographie et pour la plupart des activités créatives.
Une personne, un fond gris. De la lumière. Et c’est tout. Ce n’est pas facile. Penn est l’un des grands.

Marlene Dietrich, New York, 1948
Joel Meyerowitz : la couleur

Une grande source d’inspiration pour l’usage de la couleur en portait. Joel Meyerowitz s’est fait connaître pour son long travail sur des portraits colorés et en particulier un travail sur des personnes rousses: REDHEAD. Parce que la couleur fait du bien !


Matériel

J’utilise assez souvent des fonds simples, gris ou blancs, en particulier pour la photo d’entreprise.
Mais j’aime aussi la couleur. J’ai construis ma palette avec des fonds peints à la main fabriqués par une marque familiale d’Europe de l’Est. Les fonds verts olive sont particulièrement efficaces pour mettre en valeur le visage. J’utilise aussi des rideaux en guise de fond pour des rendus plus haut-de-gamme.
Fonds Artery Backdrops
Aujourd’hui, le choix de matériel est immense : des dizaines de marques, de technologies et d’équipements. Et pour être honnête, je trouve que les spécialistes du marketing photo sont très forts pour nous convaincre que chaque nouvelle technologie est indispensable et va révolutionner notre manière de photographier. Rester simple n’est pas évident.
Pour ma part, j’ai choisi de m’équiper avec du matériel robuste et reconnu par la profession comme une valeur sûre : le Canon 5D Mark IV, associé à des objectifs haut-de-gamme particulièrement adaptés au portrait — le Canon 85 mm f/1.2, le Sigma Art 35 mm f/1.4, et le Canon 50 mm f/1.8.
